Je souhaite remercier très sincèrement toute l’équipe de pôle emploi de Saint-Dizier pour leur accueil chaleureux, merci à Valérie d’avoir organisé et su mener à terme ce projet avec autant de réussite. Un grand merci aux personnes qui ont répondu présentes à cette l’invitation, du temps que vous m'avez accordé lors de notre rencontre, votre disponibilité et votre écoute ont été pour moi une nouvelle expérience dans mes conférences, ce qui m’a permis de passer un agréable moment. Je ne vous dis pas que je n’avais pas le trac… Pour moi cela n’était pas simple le fait évoqué ensemble le monde du handicap face au travail. Merci d’avoir accepté de me consacrer un peu de votre temps. Je suis vraiment très content, très reconnaissant pour l’attention que vous avez eue pour moi lors de notre rencontre.
Je remercie également à tous les intervenants, qui ont essayé de nous redonner le goût du challenge, de croire en soi et toujours tenter de se dépasser. Transformer nos faiblesses en forces afin de reprendre l’espoir et de la confiance. Nous dire aussi que l’on n’ait pas seul, qu’il y a du monde à nos côtés, qu’il y a des personnes compétentes qui nous entourent, qu’il suffit peut être de frapper à la bonne porte.
Ce rendez-vous, outre une rencontre très agréable, a donc été pour moi l'occasion d'apprendre et de me faire avancer dans mes projets. Je vous suis très reconnaissant de cela. Je vous réitère mes plus vifs remerciements.
Les plus grandes leçons ne sont pas tirées d'un livre, mais d'une expérience telle que la nôtre.
Cette semaine, c’est la ‘’semaine pour l’emploi des personnes
handicapées’’. Un évènement
auquel pôle emploi participe avec plusieurs rendez-vous dont une
rencontre avec Antoine Maldémé. Ce dervois, victime d’un accident de la
route en 1988, se bat pour que les personnes handicapées ne perdent pas
l’espoir
de retrouver du travail.
Victime d’un accident de la route en
1988 le Dervois, Antoine Maldémé est l’invité de pôle emploi ce vendredi
dans le cadre de la ‘’semaine pour l’emploi des personnes
handicapées’’
Auteur du livre ‘’le souffle de l’espoir’’ et
créateur de l’association du même nom (avec laquelle il reverse des
fonds à la recherche sur les maladies de la moelle
épinière). Il s’attache à faire passer d’espoir aux personnes
handicapées, un espoir qui passe aussi et c’est pour cela qu’il
interviendra vendredi par le retour à l’emploi.
Un
emploi pour repartir dans la vie.
Une situation qu’il
connaît bien lui-même salarié au moment de son accident. Il a ressenti
les bienfaits de retrouver une activité professionnelle « Bien souvent
on
est complexé par rapport au regard des autres sur soi. Il faut dépasser
cela parce que travailler, c’est une très bonne thérapie, se lever le
matin, cela donne de la joie de vivre, on évite la routine. Il ne faut
pas
avoir peur du travail » Plus facile à dire qu’à faire, il faut
travailler sur soi «J’étais complexé pendant trois ans, c’est le monde
du travail qui m’a permis de sortir de ce malaise.
Mon employeur m’a beaucoup aidé. La complicité entre employeur et
employé c’est très important dans ces moments-là. Ça m’a été très
bénéfique pour repartir dans
la vie. Parce qu’au début pour moi, retourner au travail c’était une
appréhension. On se sent rejeté, pas seulement au travail, mais aussi
bien dans la vie de tous les jours. Le monde du travail aide à se
dire qu’on est une personne comme tout le monde. C’est ma force ».
C’est
le message qu’il essayera précisément de faire passer ce vendredi à
pôle emploi « il faut dire aux gens
que ce n’est pas parce qu’on a un handicap qu’il faut se sentir
inférieur aux autres, ce n’est pas le handicap qui nous définis, il ne
faut rien lâcher »
« On me
disait, ne t’embête pas et profite du système »
Antoine
Maldémé reconnaît qu’il a eu de la chance dans sa malchance : son
employeur de l’époque s’attachait plis
à ses compétences qu’a sa condition physique. « J’ai eu de la chance de
tomber sur les bonnes personnes. À l’époque, l’administration voulait
me mettre en invalidité totale. Je me suis battu
avec mon patron pour réintégrer l’établissement. Mais on me disait
« t’embête pas, profite du système ! Moi je me sentais apte. Je voulais
me lever le matin ».
Mais, on le
sait, et c’est aussi l’un des objectifs de cette semaine pour l’emploi
des personnes handicapées, tous les employeurs ne jouent pas le jeu « il
y a des réglementations, mais les chefs d’entreprise préfèrent
quelques fois payer une amende plutôt que d’embaucher des personnes
handicapées et respecter le quota. Il faut vraiment qu’ils comprennent
qu’il faut absolument laisser une place pour ces personnes-là. Elles se
défendront
peut-être plus que les autres, elles seront même certainement plus
motivées parce que travailler, c’est une chance pour elles. C’est un
message que je ferai passer aux chefs d’entreprise, vendredi. Quand on
voit des personnes
qui ont un handicap qui veulent travailler, mais que le patron préfère
pendre quelqu’un de valide, c’est dégueulasse »
Depuis son
accident, Antoine Maldémé enchaine les conférences, notamment
dans les lycées pour faire changer les regards sur le handicap, sur les
différences et sensibiliser sur les dangers des deux roues.
Plus d’informations sur le travail d’Antoine Maldémé et sur son action :
www.lesouffledelespoir.fr
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